Cacao Un rapport sur la filière cacao ivoirienne encore étudié par Bruxelles
Un rapport d'audit financé par la Commission européenne sur la gestion du cacao en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, est toujours à l'étude à Bruxelles, indique la Délégation européenne à Abidjan dans un communiqué reçu mardi.
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Un projet de ce rapport, dont des extraits avaient été révélés début janvier par le quotidien français Libération, dénonçait la gestion de la filière cacao par le régime du président Laurent Gbagbo. "Le financement de cet audit - de nature juridique - a été demandé à la Commission européenne par le gouvernement ivoirien, à l'initiative du Comité interministériel des matières premières", indique une "mise au point" de la Délégation de la Commission européenne en Côte d'Ivoire, transmise à l'AFP. "Il a été confié à un groupement de bureaux d'études européens. (...) Une première version du rapport provisoire a été produite en octobre 2005, et une seconde version en novembre 2005", précise ce communiqué.
"Cette dernière version fait encore l'objet de vérifications et de corrections, et ne peut donc être considérée comme une version finale ou validée", souligne la délégation. "Comme pour toutes les études de cette nature, les opinions qui y sont formulées n'engagent ni le gouvernement, ni la Commission", conclut le texte, qui ajoute que "sa diffusion, à ce stade, n'a été autorisée ni par le gouvernement ivoirien, ni par la Commission européenne". La Côte d'Ivoire, coupée en deux par une rébellion armée depuis 2002, reste le premier producteur mondial de cacao qui assure 15% de son Produit intérieur brut (PIB), les régions de production se trouvant en quasi-totalité dans la zone contrôlée par les forces loyalistes.
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